Anaïs Maes : « Mon rêve pour Bruxelles : plus d’espace public au profit de tout le monde »

Anaïs Maes sur la place du Nouveau Marché aux Grains

Dix ans après la création du piétonnier, la Ville de Bruxelles poursuit sa mue vers un centre urbain plus agréable, plus sûr et plus convivial. Pour libérer davantage d’espaces publics de qualité — rues plus vertes, trottoirs élargis, terrasses, aménagements pour la mobilité douce et l’accessibilité — la gestion du stationnement en voirie évolue. Dans ce cadre, la Ville annonce un partenariat inédit avec l’opérateur Q-Park, qui propose désormais des tarifs préférentiels aux habitant·e·s, notamment pour accompagner le futur réaménagement de la place du Nouveau Marché aux Grains.

Anaïs Maes, ​ Échevine de l’Urbanisme, de l’Espace public et de la Mobilité, déclare : « Il est temps de changer de réflexes : plutôt que de chercher une place en voirie, allons directement dans un parking public. Moins de stationnement ? Non, plus d’espaces publics pour une meilleure qualité de vie. »

Une politique ambitieuse et équitable

Changer les habitudes ne se fait pas du jour au lendemain. Pour Anaïs Maes, cela demande de la clarté dans les ambitions politiques, mais aussi des réponses concrètes au quotidien.

« J’assume une politique de mobilité ambitieuse, mais elle doit rester juste. Si l’on veut libérer de l’espace en surface pour rendre les rues plus sûres, plus agréables et mieux partagées, on ne peut ignorer les besoins des habitant·e·s ni imposer des mesures sans accompagnement. »

Il ne s’agit donc ni d’opposer les modes de déplacement, ni d’exclure la voiture, mais à repenser sa place dans un espace urbain plus équilibré. Lorsqu’une rue ou une place est réaménagée, quelques places de stationnement en moins permettent souvent d’élargir les trottoirs, planter des arbres, installer des bancs ou des terrasses. C’est cette logique de transformation douce, progressive et qualitative, en phase avec les attentes actuelles, que la Ville applique.

« Une mobilité apaisée est une mobilité partagée », souligne Anaïs Maes.

Q-Park : un partenariat pour une ville plus agréable

Dans le cadre du réaménagement futur de la place du Nouveau Marché aux Grains qui prévoit une suppression du parking à ciel ouvert en un espace agréable et récréatif, une solution alternative devait être proposée.

La Ville de Bruxelles a donc conclu un partenariat avec Q-Park pour offrir aux riverain·e·s vivant dans un rayon de 500 mètres des tarifs préférentiels dans les parkings Dansaert et Lepage. Dès à présent, le prix d’une place de parking à l’année revient à ​ 70 euros par mois contre 166,73 euros auparavant.

Les parkings publics existent déjà, y compris dans le centre-ville, mais sont encore sous-utilisés. Ce partenariat vise à mieux les intégrer dans l’expérience urbaine : aller directement dans les parkings publics, c’est moins de voitures qui tournent inutilement en rue, moins de congestion, moins de pollution – et plus d’espace pour marcher, respirer, vivre.

C’est un win-win pour tout le monde : pour la Ville, les habitant·e·s, ainsi que pour le secteur privé.

de g à d : Anaïs Maes (échevine), Peterjan Eycken (head of operations Q-Park), Philip De Brabanter (directeur général Q-Park)
« En Belgique, Q-Park a déjà franchi de nombreuses étapes en tant que partenaire de mobilité durable. À Anvers, Hasselt et également à Bruxelles, nous collaborons avec des partenaires de mobilité pour proposer du stationnement et des solutions de mobilité partagée dans des infrastructures bâties, à destination des navetteurs, des visiteurs et des habitants.
Q-Park fait réellement partie de la politique locale de mobilité »,
déclare Philip De Brabanter, Directeur Général de Q-Park Belgique. « Nous travaillons en permanence à l’élargissement (et à la transformation) de notre offre de Mobility Hubs.
Ainsi, cette année, nous allons rendre plus de dix de nos parkings utilisables comme Mobility Hubs, en collaboration avec des partenaires de mobilité et les autorités locales. »

Une transition cohérente et progressive

Depuis une décennie, la transformation du centre-ville porte ses fruits : le piétonnier a été étendu, les places réaménagées, les espaces publics reconnectés. Des ronds-points ou carrefours deviennent peu à peu des espaces conviviaux, pensés pour les habitant·e·s : c’est le cas autour de Brucity et de la place Sainte-Catherine ou, plus récemment, de la place du Samedi. Aussi, les flux de circulation sont repensés pour une mobilité apaisée et fluide.

Dans la continuité de cette politique, la Ville a aligné en 2025 ses tarifs de stationnement en voirie sur ceux de la Région. Cela s’inscrit dans une volonté de rééquilibrer l’espace public, en rendant les parkings hors voirie plus attractifs.

Anaïs Maes conclut : « Libérer les rues du stationnement peut sembler un rêve aujourd’hui, mais demain ce sera une évidence. Les mentalités évoluent, comme avec le piétonnier : d’abord très discuté, aujourd’hui tout le monde est content. C’est aussi ce que nous voulons pour le stationnement en voirie. Ce type de partenariat avec Q-Park va clairement dans le bon sens – et nous en sommes ravis.»

Thi-Tiên Trân

Porte Parole, Cabinet Anaïs Maes

 

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